L’atelier de création manuelle, tel que je le propose, se rapproche davantage du bricolage que d’un art esthétique. On part d’une simple feuille de papier, que l’on plie en accordéon, et à partir de là, on peut créer des carnets, albums, cahiers ou petits livres. L’idée, c’est de faire des choses simples avec ses mains, sans prétention artistique.

Mon atelier s’intitule « De la page au livre ». Il existe depuis 4 ans et s’adresse à celles et ceux qui ont envie de bricoler, de s’amuser, sans pression de résultat. C’est une approche qui flirte avec l’art brut, loin des standards académiques. Il faut simplement être un peu habile de ses mains, et je l’ouvre à partir de 8 ans et sans limite d’âge.

Oui, tout à fait. J’anime également des ateliers d’écriture. Ce sont des loisirs non scolaires, non littéraires, ouverts à tous. Et cette année marque ma 25e rentrée dans ce domaine !

Par ailleurs, je suis écrivain public de métier : j’aide les gens à rédiger des textes qu’ils n’ont pas le temps ou les capacités de formuler eux-mêmes. Ma spécialité ? Le récit de vie, autrement dit, la biographie.

J’adore bricoler, broder, coudre, fabriquer, faire des confitures… Chaque semaine, je m’accorde du temps pour une activité manuelle. Et comme je suis aussi animatrice dans l’âme, j’ai tout naturellement voulu transmettre ce plaisir.

Mon objectif : faire entrer les gens dans une bulle créative, sans pression esthétique. Ce n’est pas tant la beauté du résultat qui compte, mais le geste, l’acte de créer librement. C’est cette approche qui rend la création manuelle accessible à tous.

Oui ! Il s’agit du Zhen Xian Bao, un « livre de fils » fabriqué en Chine avant les années 50. C’est une œuvre de papier plié qui comporte une douzaine de petites pochettes, uniquement par pliage.

C’est une création à la fois simple, ingénieuse et profondément inspirante. Ce sera sûrement l’un des projets que je proposerai dans mes ateliers en fin d’année.

Mon moteur, c’est vraiment l’animation, que ce soit par l’écriture ou les activités manuelles. Je m’inscris dans une logique d’éducation populaire, avec cette idée que tout le monde est capable. Il s’agit de démocratiser l’accès à la création, de rendre l’écriture ou le bricolage accessibles, joyeux, et décomplexés.

À travers ses ateliers de création manuelle et d’écriture, Céline Feillel Dauvier incarne une vision libre et généreuse de la transmission. Loin des standards élitistes, elle invite chacun à se reconnecter à sa capacité d’inventer, d’imaginer et de fabriquer avec ses mains. Une rencontre inspirante, au croisement du sensible, du manuel et du collectif.